7 règles pour optimiser son indexation dans Google images

Lorsqu’on aborde le sujet du référencement des images, on pense principalement aux balises alt de celles-ci. Et pourtant, tout ne s’arrête pas là !


Bien que ce travail d’optimisation soit important pour votre référencement SEO et l’accessibilité, il faudra prendre en compte d’autres éléments si vous souhaitez générer plus de trafic sur votre site web grâce à vos images.


Dans cet article, nous allons justement faire un tour d’horizon des leviers possibles pour référencer vos images, sans vous contenter d’optimiser uniquement les balises alt.


1. Nommez vos images de manière appropriée
Google indique que le nom des fichiers des images de votre site web peut avoir une incidence sur votre référencement car il donne des informations sur le sujet de l’image. Autrement dit, il est conseillé de renommer vos images avec des expressions clés en rapport avec le contenu de votre page.


Si vous souhaitez illustrer une salle de séminaire à Paris par exemple, préférez salle-de-seminaire-paris.jpg pour nommer votre image plutôt que IMG00045.jpg.
L’image est alors facilement identifiable et donnera des informations concrètes sur votre contenu. Un point positif non seulement pour Google mais aussi pour vos visiteurs, car il ne faut pas oublier que votre stratégie doit privilégier l’utilisateur avant tout.


Même si Google est aujourd’hui capable de beaucoup pour identifier le contenu d’une photo, il lui est encore difficile de distinguer les éléments qui se ressemblent, de type “morceau de beurre” et “morceau de fromage”, alors n’hésitez-pas à lui faciliter le travail, vous avez tout à y gagner !


2. Utilisez le texte alternatif et les légendes
Le texte alternatif ou encore la fameuse balise Alt va décrire votre image pour que son contenu soit facilement identifiable. Lorsque votre image rencontre un problème d’affichage c’est ce texte qui apparaîtra et donnera des indications sur le contenu qui ne s’est pas affiché.
C’est donc un élément essentiel qui doit être présent sur toutes vos images, non seulement pour les moteurs de recherche mais aussi dans un souci d’accessibilité web (conformité 508).


D’après les directives officielles de Google, il est recommandé de créer un contenu utile, riche en informations et qui contient des mots clés utilisés de manière appropriée, dans le contexte du contenu de la page. Autrement dit, pas de bourrage de mots clés dans la balise alt si vous ne souhaitez pas être considéré comme du spam.


Nous vous conseillons par exemple d’utiliser un texte descriptif court, sans tirets, du type “Recette de tarte au chocolat facile”.


3. Choisissez le bon format de fichier
De manière générale, trois types de formats sont utilisés pour le web : JPG (JPEG), GIF et PNG.
Si vous souhaitez que votre contenu soit lu par Google, il est donc préférable d’utiliser un de ces formats.


Chaque type de fichier utilise une méthode de compression différente et le poids des images peut alors varier considérablement. Comme vous devez le savoir, le temps de chargement d’une page est aujourd’hui un critère important pour le référencement. C’est pourquoi, il est primordial de choisir le format qui offre la meilleure compression sans pourtant réduire la qualité de votre image.


Sachez que le format JPG est généralement le plus intéressant mais cela ne veut pas dire qu’il s’agit toujours du meilleur choix. Le format PNG est préférable pour les images qui sont des captures d’écran ou encore des illustrations mais aussi pour tout ce qui contient du texte. Pour les photographies ou lorsque votre image nécessite un fond transparent, le format PNG est par contre celui qui convient le mieux.


4. Compressez vos images
Vous savez désormais quel type de fichier choisir mais attention à ne pas vous arrêter en si bon chemin.
Nous l’avons déjà souligné, le poids de votre image est un élément essentiel à prendre en considération si vous ne souhaitez pas alourdir le temps de chargement de vos pages.


Plusieurs outils peuvent vous permettre de diminuer le poids de vos images et il serait dommage de vous en priver !
Nous pouvons par exemple citer TinyJPG / TinyPNG, Compressor.io et CompressJPEG / CompressPNG.
A noter, Compressor.io prend également en charge les fichiers GIF et SVG.


Avec une compression adéquate, le poids de vos images sera réduit sans impacter la qualité et votre site ne s’en portera que mieux.


Si vous souhaitez en savoir plus, Google met à disposition une documentation complète sur l’optimisation des images. De quoi devenir un expert sur le sujet !


5. Créez un sitemap pour vos images
Google le dit lui-même, les images sont une source importante d’informations sur le contenu de votre site. Il faut donc vous assurer que vos images soient toutes référencées et que les informations importantes sur celles-ci soient connues de Google.

Mais comment faire ?
Vous avez certainement déjà créé un sitemap pour votre site web ? Et bien le principe est le même pour vos images. Vous pourrez ainsi toutes les déclarer à Google avec les informations nécessaires.

Pour en savoir plus, Google dispose d’une aide très utile sur les sitemaps images : Cliquez-ici


Sachez que si vous utilisez WordPress et le module YoastSEO, les images seront ajoutées automatiquement à votre sitemap même pour les sites ayant mis un noindex. Vous devrez cependant ajouter manuellement les légendes dans votre sitemap.


6. Utilisez des images responsive
Tout comme votre site de manière générale, vos images doivent être adaptées aux différentes tailles d’écrans. Si votre site web contient une image de 720 px de large, lorsque celle-ci s’affiche sur un écran de 320 px de large, le navigateur doit quand même charger la plus grande image. Vous ralentissez donc le temps de chargement et impactez votre référencement.
Vous pouvez alors utiliser la syntaxe HTML srcset pour indiquer au navigateur de charger différentes versions de l’image, en fonction des résolutions d’écrans.


Sur Wordpress, le srcset est ajouté automatiquement à chaque chargement d’image pour les versions 4.4 et supérieures.
Pour chaque image, vous obtiendrez alors les différentes tailles suivantes :

  • Miniature : l’image est carrée (150px par 150px)
  • Moyenne : l’image par défaut a une largeur de 300 pixels ou plus
  • Moyenne grande : l’image a une largeur de 768 pixels
  • Grande : l’image par défaut a une largeur de 1024 pixels ou plus
  • Taille originale : dimensions originales de l’image chargée.


7. Utilisez les données structurées
Si votre site web contient des produits, des recettes ou encore des vidéos, vous pouvez utiliser les données structurées pour l’indiquer à Google.

Les données structurées sont un format normalisé qui permet de fournir des informations sur une page et de classer le contenu de cette page.
L’affichage dans Google sera alors plus optimisé et permettra d’augmenter les visites de votre site web.

Pour en savoir plus sur le fonctionnement des données structurées, n’hésitez-pas à lire les recommandations de Google à ce sujet : Cliquez-ici


Le référencement d’images peut s’avérer complexe et pourtant en suivant ces quelques recommandations vous verrez qu’il s’agit d’éléments très simples à mettre en place, qui faciliteront l’utilisation de votre site web et sa compréhension.

Gardez en tête que votre contenu, même s’il doit être optimisé pour les moteurs de recherche, doit avant tout être pensé utilisateur !

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